De Laroque au Pic Néoulous et au Col de l'Ouillat
Les 8 patrimoines à découvrir
- Petit patrimoine
Place de la République
Sur cette place, les villageois avaient et ont encore coutume de se retrouver à l’occasion des nombreuses fêtes traditionnelles du village notamment la Saint Félix, le 1er Août et la Saint Blaise, le 3 février. Le mur de l’église était lisse jusque dans les années 50. Après le travail, les hommes avaient pour habitude de s’en servir comme fronton pour jouer à la pelote à main nues. Le platane a été planté comme arbre de la Liberté en 1830 à l’abdication de Charles X, pour fêter l’avènement de Louis Philippe, fils de Philippe Egalité, qui symbolisait les libertés retrouvées.
- Petit patrimoine
Eglise Saint Félix
Bâtiment construit au XIIIème siècle, l’Eglise Saint Felix est adossée aux remparts de l’ancienne ville fortifiée de Laroque-des-Albères, au pied du château. Intégrée à la muraille du château, elle communique par un passage souterrain (aujourd’hui muré mais toujours visible) qui servait de salle d’armes. Avec le temps, le village s’est étendu hors des remparts et la salle d’armes s’est transformée en église paroissiale. Reconnaissable avec ses deux clochers, vous ne pouvez pas la manquer ! - Petit patrimoine
Moulin de la Pave
Cet ancien moulin à farine était pourvu en eau par le ruisseau d’arrosage du village.
Son origine remonte au XIVème siècle, pour une activité poursuivie jusqu’au milieu du XIXème.
Habitée jusqu’au début des années 40, cette bâtisse est ensuite tombée en ruines.
Devenue plus tard propriété communale, elle a été remise en état à partir de 2006
- Petit patrimoine
Font dels ocells
Au début du 20ème siècle, cette fontaine faisait partie d’un ensemble de sources et pompes communes mises à disposition des rocatins pour leurs besoins en eau.
En juillet 1929 un captage de la Font dels Ocells amena l’eau potable jusqu’à la borne-fontaine située face à l’entrée de l’église, desservant ainsi facilement le village.
Il fallut attendre la seconde moitié des années 50 pour que des canalisations amènent l’eau au robinet des maisons individuelles. - Petit patrimoine
Font de la Vallauria
Le toponyme Vallauria, mentionné dès 1396, désigne toute la zone boisée autour de la fontaine, à l'est de Rocavella. Son étymologie est à rechercher dans le latin aurum(i) : l'or.
Vallauria signifie donc la "Vallée de l'or", certainement en réminiscence d'un très ancien orpaillage dans les eaux de la rivière de Laroque. Cette activité était pratiquée à l'époque médiévale dans les torrents de l'Albera comme en témoignent plusieurs noms de rivières : l'Orlina à Laroque (ancien nom du correch de Mataporcs), la Vallauria à Banyuls-sur-Mer et l'Orlina qui descend versant sud du col de Banyuls. Les documents la concernant sont rares, peut-être en raison de la modestie des résultats, la présence du précieux métal se limitant à d'infimes particules.
Cette fontaine et la bassa (bassin) voisine devaient alimenter en eau le mas de la Costa situé en aval ; mentionné pour la dernière fois en 1504, il est aujourd'hui disparu.
- Sommet
Puig Neulos
Culminant à 1256 mètres d’altitude et marquant la frontière entre la France et l’Espagne, le Puig Neulos est le point culminant du Massif des Albères. Sur ce promontoire, on est très vite saisi par le contraste de la tour de pierre, et la station de relais télévision. La vue est imprenable. On distingue très nettement la Plaine du Roussillon bordée par la mer, la chaîne des Pyrénées vers l'ouest, et la Plaine de l'Ampurda où la côte rocheuse vient mourir doucement dans la Baie de Rosas.
- Refuge
Casot del Guarda
Ce refuge sommaire se situe à 533 mètres d’altitude. Avec sa table en béton et la possibilité de pique-niquer à l’extérieur, il sera un lieu de repos parfait au cours de votre randonnée. Il est possible de dormir sur la grande table ou sur l’un des bancs bétonnés. La rivière proche peut vous être utile tout comme la cheminée présente dans le refuge.
- Petit patrimoine
Le puits à glace de l'Avellanosa
Si depuis la plus haute Antiquité les vertus de la glace sont connues et appréciées aussi bien pour rafraîchir aliments et boissons que pour un usage médical, la plupart des puits à neige et à glace de l’Albera sont construits au cours des XVIIe et XVIIIe siècle ce qui correspond à ce que l’on nomme le Petit Âge Glaciaire (1560-1840).
Il est difficile de dire si certains réutilisent des structures plus anciennes.On recense 25 puits dans le massif, dont une majorité, 14, sont partiellement conservés ; 11 mentions renvoient à des édifices disparus ou qui n’ont pas encore été retrouvés.
Les puits à neige se situent sur la crête de l'Albera. Ils servent à stocker de la neige qui, sous l’action de la pesanteur, se transforme en une glace bulleuse.
Les puits à glace ou glacières se retrouvent du piémont jusqu'à mi-pente. S'ils sont aussi alimenté en neige lorsque celle-ci abonde, ils fonctionnent surtout grâce à de la glace produite dans des bassins voisins, ce qui est le cas du puits de l'Avellanosa comme le précise un document de 1695 qui évoque ses "bassas per empuar dit pou de glas".
Sa première mention connue, en 1679, le situe "al forn del vidre", non loin de l'ancien four à verre. Il y est qualifié de "molt dirruit" (en ruine), ce qui laisse à penser qu'il a été construit bien avant, vers le milieu du XVIIe siècle, à l'initiative des seigneurs de Laroque, Hieronim Perarnau ou son fils Josep.
Le puits de 8 mètres de diamètre était recouvert par un toit en tuiles reposant sur une charpente. Son remplissage s’opérait par une (ou plusieurs?) ouvertures aménagées dans la partie supérieure. Elles étaient fermées par des dalles, et les petits orifices colmatés par des mottes de terre et d’herbe pour éviter l’entrée d’air. Sol et parois étaient également tapissés de végétaux pour parfaire l’isolation. Un tunnel aménagé dans la partie inférieure permettait l’accès au puits pour l’extraction de la glace.
L'activité des puits à neige et à glace s'éteint au plus tard vers le milieu du XIXe siècle avec l’arrivée de l’électricité et l’apparition des usines à glace ; l'abandon du puits de l'Avellanosa est bien antérieur comme le constate l'inventaire des biens de la seigneurie du 3/07/1756 qui mentionne "quatre glacières qui ne produisent rien".(Source : Office de Tourisme de Laroque des Albères)
Description
Départ : rejoindre l’Eglise dans le vieux village. Face au portail, prendre la Rue de l’Eglise, qui se transforme en sentier.
- Remonter jusqu’à un embranchement et partir à droite. Au niveau du bassin, continuer tout droit le long du canal d’irrigation jusqu’à entendre la rivière en contrebas.
- Au niveau du carrefour, partir à gauche sur le sentier qui grimpe à travers la végétation. A la bifurcation suivante, partir à droite.
- Nouvelle intersection : partir à gauche pour rejoindre la piste. La remonter et après le vieux mas en ruine, prendre le sentier à gauche. A l’intersection suivante, continuer à gauche et au croisement d’après prendre le sentier en face. En arrivant à l’embranchement suivant, partir à gauche.
- Un peu plus loin, observer à gauche le dolmen «Balma del Moro» (à 50 mètres). Continuer l'ascension vers le Pic Néoulous. Le sentier débouche sur une piste forestière. La traverser et continuer à monter en face sur le chemin qui part à flanc. Rejoindre une nouvelle piste forestière.
- La suivre vers la droite sur 600 mètres environ.
- Prendre à gauche le sentier vers le Pic Néoulous (1256 mètres).
- Le sommet des Albères est matérialisé par «la Tour de Manel», en pierres. Redescendre vers l'ouest en suivant le GR10 pleine crête.
- Sur la gauche, un petit portillon permet l’accès à un puits à neige (à 200 mètres). Continuer la descente vers le Col de l'Ouillat.
- Au col, tourner à droite sur la route goudronnée et avancer jusqu’à la fontaine « Reina de les Fonts ». Tourner à gauche sur le sentier qui descend rapidement sous les hêtres et les châtaigniers. Il traverse la piste à plusieurs reprises.
- Arrivé à environ 450 mètres d'altitude, traverser à gué la rivière de Laroque puis, 200 mètres plus loin, passer à proximité d'un puits à glace.
- Continuer à descendre et traverser à gué un autre ruisseau.
- Arriver à la bifurcation de l'aller, continuer tout droit et reprendre le chemin en sens inverse.
- Départ : OT Intercommunal de Laroque des Albères
- Arrivée : OT Intercommunal de Laroque des Albères
- Communes traversées : LAROQUE DES ALBERES et SOREDE
Profil altimétrique
Recommandations
Vous profitez de la nature, vous l’aimez, prenez-en soin…
Vous êtes en train d’emprunter un sentier de randonnée sur le long duquel des points réguliers de collecte d'ordures ménagères sont mis à votre entière disposition.
Par respect pour cet espace exceptionnel emprunté chaque mois par plusieurs dizaines de milliers de randonneurs et promeneurs, nous vous invitons à déposer à ces points de collecte l'ensemble de vos déchets (verre, papier, restes d’aliments, etc.) et ceux que vous pourriez malheureusement découvrir au fil de votre balade.
Grâce à ces gestes simples mais essentiels, conservons ce site propre, tel que la nature nous l'a gracieusement offert.
Transport
Accès routiers et parkings
Stationnement :