[Liaison] Ortaffa-Argelès

Les 4 patrimoines à découvrir

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  Patrimoine historique majeur

  L'église d'Ortaffa

  La première église d'Ortaffa, dédiée à Ste Eugénie, apparaît dans les textes en 1145. De style roman, elle existe toujours de nos jours, se trouvant dans l'enceinte du cimetière. Elle est composée d'une nef unique et d'une abside semi-circulaire dont le chevet est animé d'arcatures aveugles. La voûte est en plein cintre sur arcs doubleux.
  On y retrouve un rétable baroque du XVIIIe siècle et un christ polychrome en carton du XVIe siècle.

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  Patrimoine historique majeur

  Chapelle Sainte-Eugénie-de-Tresmals

  Petite édifice au milieu des champs. On trouve des mentions de Sainte- Eugénie en 951, 1067 et 1145. 
  Eglise paroissiale jusqu’en 1347, elle reste lieu de culte jusqu’à la Révolution française, puis elle est désaffectée et sert de bâtiment agricole en particulier de « casot ».  L’architecture de la voûte de l’édifice actuel date du XIIe siècle. L’édifice est constitué d’une nef unique couverte d’un berceau brisé à doubleau et d’une abside semi-circulaire.

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  Histoire

  Le Monolithe des exilés espagnols

  Le monolithe du camp marque l’entrée sud du camp d’Argelès-sur-Mer ouvert au début du mois de février 1939 pour interner une partie des réfugiés venus d’Espagne lors de la Retirada. Plus de 100.000 réfugiés, dont des femmes et des enfants, passeront par le camp jusqu’à l’été 1939. Tous dorment à même le sable dans des abris de fortune. Réaménagé, le camp rouvre suite à la déclaration de guerre en septembre 1939.  Après la défaite de juin 1940, le camp s’internationalise avec l’arrivée des réfugiés du Nord et de l'Est de l’Europe, dont des Juifs étrangers, ainsi que le retour de travailleurs espagnols. Vichy l’utilise à son tour comme l’un des principaux camps du sud de la France et y interne des nomades français à l’automne 1940. 
  
  Plus d’une cinquantaine de nationalités se côtoient derrière les barbelés d’Argelès. Ces « indésirables » sont reclus sur une plage où les conditions de vie sont particulièrement difficiles avec une mortalité, infantile notamment, élevée. En 1941, le ministère de l’Intérieur transfère la majorité des internés vers le camp de Rivesaltes et expulse dans les camps d’Algérie une partie des Espagnols et des brigadistes internationaux. En juin 1942, alors qu’il n’y subsiste plus qu’un hôpital, le camp d’Argelès-sur-Mer devient un Chantier de la Jeunesse française avant de fermer définitivement au mois de novembre. Erigé en 1999, ce monolithe rend hommage à tous les réfugiés passés par le camp.

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  Flore

  Bois des Pins

  Vous cherchez un endroit pour vous reposer à l'ombre des pins maritime. C'est le lieu parfait. 
  Vous trouverez également des équipements pour pique-niquer à quelques mètres des allées commercantes de la plage.