Puits à glace et Casot del Guarda
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Puits à glace et Casot del Guarda
LAROQUE DES ALBERES

Puits à glace et Casot del Guarda

Faune
Géologie
Histoire
Montagne
Point de vue
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Découverte d'un patrimoine vernaculaire dans la forêt domaniale des Albères.
Cette randonnée semi-ombragée permet de découvrir le puits à glace de Laroque. Elle offre un beau panorama sur la plaine du Roussillon. Le passage entre le puits et le casot s'effectue le long d'un ruisseau.
(Les puits à glace étaient courants dans le massif des Albères. Leur origine remonte à la fin du 16e siècle début 17e siècle. C’est par des trous de remplissage situés en haut qu’on entassait la neige. Les puits étaient remplis durant l’hiver et permettaient d’avoir de la glace pendant la période chaude.)

Les 6 patrimoines à découvrir

  • Petit patrimoine

    Place de la République

    Sur cette place, les villageois avaient et ont encore coutume de se retrouver à l’occasion des nombreuses fêtes traditionnelles du village notamment la Saint Félix, le 1er Août et la Saint Blaise, le 3 février. Le mur de l’église était lisse jusque dans les années 50. Après le travail, les hommes avaient pour habitude de s’en servir comme fronton pour jouer à la pelote à main nues. Le platane a été planté comme arbre de la Liberté en 1830 à l’abdication de Charles X, pour fêter l’avènement de Louis Philippe, fils de Philippe Egalité, qui symbolisait les libertés retrouvées.

     

  • Petit patrimoine

    Eglise Saint Félix

    Bâtiment construit au XIIIème siècle, l’Eglise Saint Felix est adossée aux remparts de l’ancienne ville fortifiée de Laroque-des-Albères, au pied du château. Intégrée à la muraille du château, elle communique par un passage souterrain (aujourd’hui muré mais toujours visible) qui servait de salle d’armes. Avec le temps, le village s’est étendu hors des remparts et la salle d’armes s’est transformée en église paroissiale. Reconnaissable avec ses deux clochers, vous ne pouvez pas la manquer !
  • Petit patrimoine

    Moulin de la Pave

    Cet ancien moulin à farine était pourvu en eau par le ruisseau d’arrosage du village.

    Son origine remonte au XIVème siècle, pour une activité poursuivie jusqu’au milieu du XIXème.

    Habitée jusqu’au début des années 40, cette bâtisse est ensuite tombée en ruines.

    Devenue plus tard propriété communale, elle a été remise en état à partir de 2006

  • Petit patrimoine

    Font dels ocells

    Au début du 20ème siècle, cette fontaine faisait partie d’un ensemble de sources et pompes communes mises à disposition des rocatins pour leurs besoins en eau.

    En juillet 1929 un captage de la Font dels Ocells amena l’eau potable jusqu’à la borne-fontaine située face à l’entrée de l’église, desservant ainsi facilement le village.
    Il fallut attendre la seconde moitié des années 50 pour que des canalisations amènent l’eau au robinet des maisons individuelles.

  • Petit patrimoine

    Font de la Vallauria

    Le toponyme Vallauria, mentionné dès 1396, désigne toute la zone boisée autour de la fontaine, à l'est de Rocavella. Son étymologie est à rechercher dans le latin aurum(i) : l'or. 

    Vallauria signifie donc la "Vallée de l'or", certainement en réminiscence d'un très ancien orpaillage dans les eaux de la rivière de Laroque. Cette activité était pratiquée à l'époque médiévale dans les torrents de l'Albera comme en témoignent plusieurs noms de rivières : l'Orlina à Laroque (ancien nom du correch de Mataporcs), la Vallauria à Banyuls-sur-Mer et l'Orlina qui descend versant sud du col de Banyuls.  Les documents la concernant sont rares, peut-être en raison de la modestie des résultats, la présence du précieux métal se limitant à d'infimes particules.

    Cette fontaine et la bassa (bassin) voisine devaient alimenter en eau le mas de la Costa situé en aval ; mentionné pour la dernière fois en 1504, il est aujourd'hui disparu.

  • Petit patrimoine

    Le puits à glace de l'Avellanosa

    Si depuis la plus haute Antiquité les vertus de la glace sont connues et appréciées aussi bien pour rafraîchir aliments et boissons que pour un usage médical, la plupart des puits à neige et à glace de l’Albera sont construits au cours des XVIIe et XVIIIe siècle ce qui correspond à ce que l’on nomme le Petit Âge Glaciaire (1560-1840).  
    Il est difficile de dire si certains réutilisent des structures plus anciennes. 

    On recense 25 puits dans le massif, dont une majorité, 14, sont partiellement conservés ; 11 mentions renvoient à des édifices disparus ou qui n’ont pas encore été retrouvés. 

    Les puits à neige se situent sur la crête de l'Albera. Ils servent à stocker de la neige qui, sous l’action de la pesanteur, se transforme en une glace bulleuse. 

    Les puits à glace ou glacières se retrouvent du piémont jusqu'à mi-pente. S'ils sont aussi alimenté en neige lorsque celle-ci abonde, ils fonctionnent surtout grâce à de la glace produite dans des bassins voisins, ce qui est le cas du puits de l'Avellanosa comme le précise un document de 1695 qui évoque ses "bassas per empuar dit pou de glas". 

    Sa première mention connue, en 1679, le situe "al forn del vidre", non loin de l'ancien four à verre. Il y est qualifié de "molt dirruit" (en ruine), ce qui laisse à penser qu'il a été construit bien avant, vers le milieu du XVIIe siècle, à l'initiative des seigneurs de Laroque, Hieronim Perarnau ou son fils Josep. 

    Le puits de 8 mètres de diamètre était recouvert par un toit en tuiles reposant sur une charpente. Son remplissage s’opérait par une (ou plusieurs?) ouvertures aménagées dans la partie supérieure. Elles étaient fermées par des dalles, et les petits orifices colmatés par des mottes de terre et d’herbe pour éviter l’entrée d’air. Sol et parois étaient également tapissés de végétaux pour parfaire l’isolation. Un tunnel aménagé dans la partie inférieure permettait l’accès au puits pour l’extraction de la glace. 

    L'activité des puits à neige et à glace s'éteint au plus tard vers le milieu du XIXe siècle avec l’arrivée de l’électricité et l’apparition des usines à glace ; l'abandon du puits de l'Avellanosa est bien antérieur comme le constate l'inventaire des biens de la seigneurie du 3/07/1756 qui mentionne "quatre glacières qui ne produisent rien".(Source : Office de Tourisme de Laroque des Albères)


Description

  1. Depuis l'Office de tourisme, rejoindre l'Eglise. Prendre la petite rue face au  portail de l'Eglise. Suivre ensuite le sentier dans la forêt où se trouvent le moulin de la Pave et la "Font dels Ocells" (Fontaine des Oiseaux). Le sentier suit une canalisation à demi enterrée.
  2. A l'embranchement, prendre à droite. Ici, petite retenue d'eau, carrefour de sentiers et panneaux indicatifs. Prendre la direction Dolmen – Pic neoulos – Col de l'Ullat. A gauche du sentier, suivre le petit canal d'arrosage jusqu'à un carrefour stratégique.
  3. Prendre le sentier de gauche. Le chemin grimpe à travers la végétation.
  4. Intersection. Continuer le chemin qui monte à droite en suivant toujours le balisage jaune.
  5. Nouvelle intersection de sentiers. Prendre le sentier en face. Passage étroit entre deux rochers, utilisé autrefois par les bergers pour compter leurs bêtes. Le chemin continue plein sud, en légère montée. Passage en corniche avec de beaux panoramas sur Laroque. Le sentier franchit un premier ravin puis la rivière : Correc de les Teixoneres, Il grimpe ensuite en lacets. Joli mur en pierre à gauche du sentier, qui précède une intersection de chemins matérialisée par un panneau "piste". Continuer tout droit.
  6. Attention, un panneau sur la gauche signale le puits à glace quelques mètres au dessus. Retourner sur ses pas et continuer à gauche sur le sentier.Franchir le cours d'eau, le "Correc de la Baillanouse" et suivre le sentier qui part vers la gauche.
  7. Intersection de sentiers. Prendre à gauche pour aller au casot del guarda.
  8. Intersection de pistes. Après le passage à gué bétonné, prendre la piste qui descend en direction de Laroque. D'abord plein nord, la piste s'oriente vers l'Est et change de vallée. Franchir le gué et continuer à descendre par la piste (ne pas prendre le sentier sur la droite, Roc Planer, Roc de Migdia). Intersection avec la piste qui mène aux Parraguères. Continuer à descendre par la piste de gauche.
  9. Abandonner la piste pour prendre un sentier sur la gauche, le balisage indique Laroque, qui descend dans la suberaie .Le sentier (forêt de chênes lièges et chênes verts) est très raviné et empierré.
  10. Ici, intersection (croisée à l’aller). Continuer de descendre sur la droite. Nouvelle Intersection. Continuer la descente par le sentier de gauche. Carrefour de sentier. Descendre vers le village en suivant l’itinéraire emprunté à l'aller pour rejoindre l’Office de Tourisme.
  • Départ : Office de Tourisme de Laroque
  • Arrivée : Office de tourisme de Laroque
  • Communes traversées : LAROQUE DES ALBERES

Profil altimétrique


Recommandations

Prévoir eau, encas ou pique-nique, casquette ou chapeau, bonnes chaussures .
Regarder la météo avant le départ.
Rapporter ses déchets.

Transport


Accès routiers et parkings

D 618, D 2

Stationnement :

Parking randonneurs au stade